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Responsive webdesign : adapter un site à toutes les résolutions

09/05/2012

Le Responsive webdesign (conception adaptative ou réactive en français) représente un ensemble de méthodes et techniques permettant d’universaliser un site Web. Qu’il soit consulté sur ordinateur, tablette, e-reader ou mobile, le site ainsi conçu s’adapte automatiquement à la taille de l’écran.
Cette évolution très séduisante du Web pose néanmoins certaines questions d’ergonomie et oblige à repenser la conception des sites. Nous abordons dans cet article les objectifs du responsive design, les critères qui doivent décider à le mettre en œuvre, les recommandations de conception et les considérations techniques.

Objectifs du Responsive webdesign

Pour commencer, rien de tel qu’une démonstration. Voici comment le site ART=WORK se transforme en fonction de la taille du navigateur grâce au responsive webdesign :

Entrons dans le vif du sujet. Chaque appareil est utilisé de manière différente : smartphone dans les transports en rentrant du travail, ordinateur au bureau durant la journée, tablette sur son canapé, e-reader dans son lit… L’usage qui est fait d’un site Web peut donc varier selon le terminal utilisé. En effet l’utilisateur n’aura pas le même temps à consacrer au site, les mêmes priorités ou les mêmes besoins. À chaque appareil correspond aussi des contraintes d’utilisabilité : tactile, débit Internet lent, écran sans couleur etc. Les écrans sont certainement la variante majeure : différents par leur taille, leur densité ou le rapport largeur/longueur : entre 2,8 pouces et 34 pouces, le rendu d’un site n’a rien a voir.

 Responsive webdesign - Tailles d'écrans différentes à prendre en compte pour le responsive design
Les sites Web sont aujourd’hui consultés sur une multitude d’appareils ayant des résolutions différentes

Ces dizaines de contextes différents constituent un défi pour l’ergonomie : comment proposer une expérience utilisateur satisfaisante en fonction des particularités des terminaux utilisés ? Comment un internaute peut-il consulter tout aussi confortablement un site sur son ordinateur que sur son smartphone ?

Proposer une seule version du site Web censée s’adapter à tous ces terminaux est utopique. Cela revient à faire des compromis qui ne seront pas satisfaisants pour l’utilisateur. Il est en effet difficile d’envisager une interface Web unique confortable à la fois sur les petits et grands écrans : soit le site sera étriqué sur grand écran avec des boutons surdimensionnés, soit il faudra sans cesse zoomer dans la page pour pouvoir lire le contenu sur un petit écran.

 Responsive webdesign - ifttt propose un site surprenant : pour le mobile ou pour l'ordinateur ?
Le site ifttt n’est pas adaptable. Il semble que le gabarit soit prévu pour l’ordinateur comme le mobile. Or l’utilisabilité n’est optimale sur aucun de ces deux terminaux : tout semble grand sur ordinateur et certains éléments sont trop petits sur mobile.

Le responsive design permet de répondre à cette problématique. Plutôt que de concevoir un gabarit unique faisant le grand écart pour convenir aux différents contextes, le responsive design permet de construire un site caméléon qui change de forme selon le contexte, selon la taille de l’écran.

Le site city crawlers en responsive design
Le site City Crawlers est un exemple de responsive webdesign : l’interface s’adapte automatiquement à la résolution de l’appareil

La méthode principalement utilisée est de modifier la mise en forme CSS de la page en fonction de la taille du navigateur. Le plus simple pour comprendre ce fonctionnement est d’ouvrir un site comme 3200 tigres sur un ordinateur et de réduire progressivement la taille de la fenêtre du navigateur.

 Responsive webdesign pour le site 3200 tigres
Le site du WWF 3200 tigres s’adapte lorsqu’on modifie la taille du navigateur

Le site se métamorphose pour s’adapter à la taille d’affichage disponible. On voit les différents paliers de mise en forme : ordinateur, tablette orientée en portrait et mobile. Le contenu de la page reste identique mais la disposition est modifiée pour prendre en compte la spécificité de chaque terminal.

En fonction de la taille de l’écran, certaines images sont recadrée, redimensionnées, la taille des titres change et certains contenus disparaissent même (c’est le cas de la photo du tigre sur mobile).

Comme on peut le voir cette technique est très puissante et présente beaucoup d’avantages. Néanmoins, si le résultat semble couler de source, le choix du responsive design implique des conséquences ergonomiques et techniques qu’il faut évaluer avant de se lancer. En fonction du projet il est important d’envisager une autre option : des versions séparées.

Responsive ou versions séparées ?

Si on met de coté toutes contraintes de coûts et délais, l’idéal pour l’utilisateur serait une expérience sur mesure pour chaque terminal. Cela impose de développer une palette de différentes versions de sites ou d’applications prenant finement en compte les contraintes et atouts techniques ainsi que le contexte d’usage de chaque appareil.

 Responsive webdesign - Netflix : des interfaces séparées pour les différents appareils
Netflix a fait ce choix : une version mobile, tv et tablette

Il faut bien avoir à l’esprit qu’avec le responsive design, l’utilisateur sur mobile consulte exactement le même site que sur un PC, c’est l’agencement de la page qui change. Cela restreint donc les marges de manœuvre pour proposer une expérience utilisateur différente, avec différentes fonctionnalités selon l’appareil. Avec le responsive les fonctionnalités restent globalement similaires.

Si l’utilisation du service varie selon le terminal – usages différents sur mobile que sur ordinateur par exemple (géolocalisation, utilisation de l’appareil photo…) – on préfèrera créer des versions distinctes qui répondent au mieux à l’utilisateur. Voire une ou plusieurs applications qui optimiseront encore l’expérience utilisateur (utilisation offline, animations, gestuelles, possibilités hardware…).

C’est le choix qu’a fait Google en préférant proposer une version distincte sur mobile et tablette plutôt qu’une adaptation en responsive design de la version classique.

 Responsive webdesign - Google : des versions séparées
Google : version classique et mobile

On voit que sur mobile l’emphase est mise sur la recherche locale (restaurants, distributeurs…) ce qui n’est pas le cas de la version classique. La problématique d’usage a été prise en compte : éviter la saisie clavier en mobilité pour trouver un distributeur. Sur la version pour tablettes de Google le bouton de recherche est plus marqué, mieux adapté au tactile.

 Responsive webdesign Google : adapté à la tablette
Google : version tablette

Au-delà de la spécificité de la géolocalisation, les sites qui proposent une interaction riche se prêtent difficilement au responsive. C’est le cas pour les longs formulaires à remplir, les multi-sélections, les processus par étapes. Il est ainsi préférable d’éclater certains écrans optimisés pour l’ordinateur sur plusieurs pages pour le mobile. De même, alors que sur ordinateur une bulle permet d’afficher un calendrier, sur mobile on préfèrera une page entière de séléction. Ici ce sont donc les versions séparées qui proposeront la meilleure expérience utilisateur.

Le site Kayak a aussi créé deux expériences distinctes sur ordinateur et mobile. La sélection d’un billet d’avion sur mobile est une manipulation avancée qui impose une conception sur mesure plutôt qu’une adaptation de la version classique. Ici aussi il est possible pour l’utilisateur d’utiliser la fonction de localisation du téléphone pour éviter de saisir le nom de l’aéroport proche. Cependant, Kayak n’a visiblement pas créé de version du site pour tablette. L’utilisation du site classique en orientation portrait n’est pas idéale, mais étant donné qu’une application iPad existe, il s’agit sûrement d’un choix stratégique.

 Responsive webdesign - Le site kayak : des versions séparées
La version mobile du site de Kayak offre une expérience optimisée pour le tactile

Réaliser des versions séparées ne doit pas pour autant empêcher des ajustements fins avec un gabarit en partie responsive : la version mobile s’adapte alors aux différents téléphones selon leur résolution iPhone, Samsung, BlackBerry… Il est même important de détécter l’appareil de l’utilisateur à l’arrivée sur le site. En effet si quelqu’un envoie le lien d’un site consulté en version mobile l’affichage sera assez surprenant s’il est ouvert sur un ordinateur de bureau.

Développer un écosystème de diverses versions de sites ou applications est lourd à mettre en œuvre et toutes les sociétés ne peuvent pas se le permettre. Il faut aussi garder à l’esprit qu’avec des versions séparées, toutes modifications sur un support demandera un effort de réplication sur les autres. Le coût de maintenance est donc à prendre en compte.

Avec le responsive, la même base HTML permet de couvrir tous les périphériques Web, c’est le CSS et Javascript qui permettent l’adaptation. Cela permet de réduire considérablement le temps de maintenance, d’ajustement ou d’écriture du contenu. Attention tout de même, cette solution qui semble simple peut être techniquement complexe à mettre en œuvre. Les codes HTML et CSS sont en effet plus poussés que pour une version unique et la comptabilité avec les différents navigateurs est un point sensible. Il faut donc compter plus de temps d’intégration que pour un site classique (parfois le double).

Pour choisir entre le responsive ou les versions séparées, tout dépend donc du nombre de terminaux visés, du type de contenu et d’interaction que le site propose (donc de l’effort de maintenance) ainsi que de la compétence HTML/CSS des équipes. Une analyse fine doit être faite au départ du projet.

Boston Globe : Responsive webdesignAvec sa nouvelle version 100% responsive, le Boston Globe propose un site unique consultable sur tout support.

Si les sites fortement interactifs se prêtent à des versions séparées, les sites informationnels et plus statiques seront des candidats idéals au responsive design. Ils proposent principalement un contenu éditorial à consulter et lire et quelques formulaires simples. C’est le cas du Boston Globe qui a fait un travail très fin de responsive design.

Recommandations

  • Construire des versions séparées si les interactions sur le site sont riches ou si le besoin est fortement contextuel en version mobile
  • Attention à ne pas oublier les tablettes : soit en rendant compatible la version classique soit en réalisant une version sur mesure
  • Préférer le responsive design pour le site majoritairement informatif

Constituer des familles de résolutions

Avant de se lancer dans la conception d’un site responsive, il faut d’abord identifier les familles de périphériques visées et les tailles d’écrans qui vont avec. Dans cette première phase on regroupe les appareils par taille d’écran pour créer les gabarits de pages pour chacun d’eux. Selon les projets Web il est possible de cibler une grande variété d’appareils et donc de résolutions : ordinateur de bureau, téléviseur, netbook, smartphone, tablettes, e-readers.

Généralement on va maquetter 3 types de gabarits : ordinateur (environ de 900 à 1500 pixels), tablette orientée portrait (de 900px à 600px) et smartphone (en dessous de 600px). Attention aux nouveaux écrans qui proposent une haute définition, comme l’iPhone 4 ou le Nouvel iPad (écran Retina). Ceux-ci affichent beaucoup plus de pixels pour la même taille d’écran. Alors qu’un smartphone « classique » a une résolution de 320 pixels de large en portrait, l’iPhone 4 en affiche lui 640. Les CSS ou javascripts doivent donc prendre en compte ce cas spécifique.

Morten Hjerde a identifié par statistique ces familles d’écrans :

 Responsive webdesign - Les familles de tailles d'écrans pour le responsive design

Bien sûr ces regroupements sont à définir en fonction de l’usage proposé par le site, mais ce graphique représente bien la variété des résolutions.

Il est possible de pousser assez loin l’adaptation à l’intérieur même de ces familles. Cela demandera encore une conception plus fine, mais le diable est dans les détails. Il faut garder à l’esprit qu’il existe une grande variété de tailles d’écrans au sein de la famille des Smartphones ou des tablettes. Il serait dommage que la page soit parfaitement conçue pour s’afficher sur un iPhone mais que son rendu soit bancal sur un Samsung.

Le site Food Sense propose des variations très fines et un résultat final de grande qualité :

Food Sense une belle réalisation en responsive Webdesign

Recommandations

  • Identifier des familles de résolutions selon les utilisateurs et contextes visés
  • Prévoir des adaptations fines au sein même des familles de résolutions

Concevoir les gabarits

Une fois les groupes d’appareils identifiés, il faut prévoir comment les pages s’agenceront pour chacun d’eux.

Premier conseil : débuter par la version mobile. En se placant dans un premier lieu dans ce contexte, la conception se focalisera sur l’ésentiel car il n’y a pas suffisement de place pour le superflux. Les versions plus spacieuses bénéficieront des choix opérées pour la version mobile. Cette philosophie “Mobile First” a été proposée en 2009 par LukeW, expert étasunien en conception d’interface.

Il est impératif de concevoir le site avec une grille et des blocs. Cette conception modulaire qui peut s’apparenter à du Lego permet de recomposer la page selon la largeur de l’écran. Le maquettage papier de l’interface ce prête bien à cette exercice : on manipule librement les contenus pour les repositionner ou les laisser de coté. Consultez notre présentation de la démarche de conception d’interface à ce propos.

Voir notre formation Adobe XD pour concevoir des maquettes UX/UI

Les blocs doivent être cohérents en terme de contenu. Cela évitera d’éclater l’information en passant d’un appareil à un autre. Une fois constitués, ces blocs (header, navigation, contenu, fonctions secondaires, barre sociale…) seront déplacés, allégés ou même supprimés selon la résolution.

Voyez comment le site Think Vitamin se recompose entre la version classique et mobile :

 Responsive webdesign - Vitamin responsive design

La barre d’inscription à la newsletter et la colonne de droite (tags, réseaux sociaux, publicité et recherche) disparaissent, le header se compacte. Néanmoins, les images sont comprimées au lieu d’être redimensionnées, le rendu n’est donc pas très heureux.

La hiérarchie de l’information joue ici un rôle important. Il est nécessaire d’identifier les contenus qui seront prioritaires en fonction des appareils : la barre latérale a-t-elle toujours un rôle sur mobile ? Le header peut-il être minimisé, voire disparaître ? Faut-il mieux arriver sur la page par le contenu et proposer une navigation secondaire en fin de page ? Il ne s’agit pas simplement d’empiler ces boîtes les unes au dessus des autres dans une colonne unique pour les résolutions mobiles, mais d’évaluer la pertinence du contenu en fonction du contexte.

Il peut paraître difficile de faire disparaître des contenus. Pourtant, sur mobile, les utilisateurs n’auront pas le même comportement que sur un ordinateur. Il faut donc se placer dans ce contexte et ne pas vouloir absolument faire entrer trop de choses à l’écran. Par exemple pour le mobile il faut minimiser ou supprimer les blocs purement illustratifs : ils monopolisent l’espace et alourdiront le chargement de la page. Dans cette logique, il faut simplifier la navigation, alléger le contenu, minimiser les images. Le e-reader avec affichage en niveaux de gris doit aussi offrir une restitution convenable du site. Le responsive design doit donc être appliqué dans cette idée.

Voici comment le site information Architects a modifié sa navigation en dessous de 600px :

 Responsive webdesign iA Writer for Mac

Sur mobile, la navigation sous forme de menu déroulant exploite la fonctionnalité de sélection de l’appareil, ce qui facilite la sélection.

Une autre composante est à prendre en compte pour les résolutions tablette et mobile : le tactile. Pour ces résolutions (portrait et paysage) le boutons, liens etc. doivent être adaptés en taille et aspect au monde du tactile. L’interface doit inciter au touché. Je vous renvoie vers notre article sur la conception et ergonomie de l’interface pour iPad à propos de ce sujet.

Clean Air Works adapte son menu de navigation sous forme de boutons adaptés au tactile (on regrettera tout de même ce contraste blanc/jaune peu lisible) :

 Responsive webdesign - clean works : tactile

Recommandations

  • Commencer par la version mobile pour se concentrer sur l’essentiel
  • Concevoir les pages avec une grille et des blocs modulables
  • Supprimer des blocs selon l’appareil et le contexte induit
  • Éviter d’alourdir les pages avec des images pour les résolutions mobiles
  • Reconsidérer la hiérarchisation de l’information selon les gabarits
  • Adapter les patterns d’interface pour les appareils (mobile/tactile)

Considérations techniques

Même si notre angle de vue est avant tout ergonomique, la technique joue un rôle important dans le responsive webdesign comme pour tout projet informatique.

Le point le plus sensible est souvent celui des images. Il est possible de redimensionner,  recadrer ou faire disparaître certaines images en fonctions de la taille du navigateur. Certains scripts (Javascript / PHP) permettent même de charger une image plus ou moins grande en fonction du périphérique utilisé : cela réduit le temps de chargement sur mobile et donc améliore l’expérience utilisateur. Cette technique est cruciale pour les sites à fort contenu visuel. Malgré tout, la question de l’adaptation des images reste un point technique délicat.

Les éléments interactifs ou animés sont ceux qui prendront le plus de temps à s’adapter aux petites résolutions (Javascript) : carrousels, diaporamas, feuilletage tactile… Dans certains cas il sera préférable de les faire disparaître sur mobile.

Pour trouver davantage de précisions sur les aspects techniques du responsive, nous vous invitons à consulter les liens proposés en fin d’article.

Conclusion

Le responsive webdesign est une véritable opportunité pour proposer aux internautes une expérience utilisateur adaptée à leur situation d’usage. Avant de s’y lancer il est important de jauger si le site s’y prête et de prendre en compte la charge supplémentaire d’intégration. Pour les concepteurs le responsive design est une nouvelle opportunité de création et un nouveau chalenge ergonomique.

Nous abordons le responsive design dans notre formation sur l’ergonomie pour les interfaces mobiles et tactiles. N’hésitez pas à nous contacter pour vous inscrire.

Ressources

L’ouvrage de référence sur la question (disponible en français) :
Responsive Web design – Ethan Marcotte

La conception en grille :
http://960.gs/
Article de Smashing Magazine

50 exemples de sites responsive :
Article de Design Modo

Liste d’un grand nombre de ressources et outils :
Article de Smashing Magazine

Image fluide ou responsive :
http://unstoppablerobotninja.com/entry/fluid-images/
http://blog.cloudfour.com/responsive-imgs/

Chargement de différentes taille d’images selon la résolution :
http://filamentgroup.com/examples/responsive-images/
http://adaptive-images.com/

Conversion des unités de taille de texte (em, px) :
http://pxtoem.com/

 

Voir aussi dans le lexique de l’UX :

32 Commentaires

  • Amaury dit :

    A noter cette superbe collection de sites responsives! http://mediaqueri.es/

  • Fabien Grenet dit :

    ça fait plaisir de voir un article traitant du responsive dans une vision d’ensemble et non en le présentant comme le saint graal !

    Je n’ai rien à ajouter et me reconnais à 100% la vision décrite ici, à savoir qu’un site riche sera très difficilement traitable via le responsive webdesign et que les sites de “présentation de contenu” le seront plus facilement. Dans tous les cas seule une analyse sérieuse du site, des besoins, des cibles, … permettra de faire le choix adapté, qui peut d’ailleurs se révéler être un mix de toutes les techniques.

  • Svetlana dit :

    Excellent article sur le responsive design et l’accessibilité web/mobile : avec la montée en puissance des tablettes et smartphones, c’est passage obligé désormais !

  • Xavier dit :

    Cela peut avoir l’air technique mais pour avoir développé quelques site en responsive je peux vou dire que ce n’est pas une charge de travail vraiment importe à partir du moment où l’on se base sur un framework ou une grille existante !

    Aucune raison de ne pas switcher, en tout cas les site vitrines/blogs !

  • jean-claude dit :

    Merci pour cet article fort interressant. Le responsive répond grandement à l’évolution des parcs informatiques dans les entreprises avec la necessité de prendre en compte les résolutions différentes entre les écrans de pc portables, les écrans au formats 4/3 et ceux aux formats 16/9. La prise en compte du responsive dans les développements faciliterait la lisibilité des applications en fonction des contextes :)

  • Cécile Barbier dit :

    effectivement très utile – merci :)

  • Thierry Pires dit :

    Bravo pour ce panorama sur le Responsive Design! Je partage bien volontiers autour de moi ;o)

    Bonne continuation!
    Cdlt
    Thierry

  • Jules Leclerc dit :

    Merci pour vos retours et votre participation :)

  • Kolorslab dit :

    Des ressources également disponibles sur le “responsive webdesign” (entre autres) dans la fameuse “boîte à outils” : http://www.thetoolbox.cc

    Et super article vraiment intéressant !

  • Emy dit :

    Bravo pour cet article très complet sur le responsive.. Même si ce n’est pas le Saint-Graal, c’est une démarche qui a le mérite de répondre aux nouvelles problématiques de création de sites.

  • stef! dit :

    très intéressant !
    je vais surement acheter ce bouquin suite à la lecture de votre article. http://www.amazon.fr/gp/product/images/2212133316/ref=dp_image_0/278-9935933-5537214?ie=UTF8&n=301061&s=books
    merci

  • Bon article dans l’ensemble, mais quand je lis :

    “Chaque appareil est utilisé de manière différente : smartphone dans les transports en rentrant du travail, ordinateur au bureau durant la journée, tablette sur son canapé, e-reader dans son lit…”

    C’est faire beaucoup de présupposés (souvent à tort) sur l’usage qui va être fait d’un appareil. On ne peut pas présupposer et faire le choix du contenu et de la navigation à la place de l’utilisateur, d’ailleurs, dans la majorité des cas, l’utilisateur mobile ou tablette attend la même expérience que sur son ordinateur, une expérience adaptée, bien entendu, à l’appareil (type d’intéraction, taille du support, couleurs, etc…).

    Faire le choix de supprimer du contenu parce que “l’utilisateur mobile, vu qu’il consulte dans le métro aura moins de temps et sera plus distrait” et un des mythes de l’utilisateur mobile ( http://globalmoxie.com/jhc/prez/mobile-myths.pdf ).

    Les livres Mobile First de L. Wroblewski et RWD d’Ethan Marcotte cassent suffisament ce présupposé.

    Sinon, j’ai bien aimé cet article, surtout pour son approche : tout ne doit pas nécessairement être responsive, sous entendant le fait qu’il faut bien réfléchir aux besoins du projet avant de se lancer là dedans parce que c’est à la mode.

  • Jules Leclerc dit :

    Bonjour Enguerran,

    J’admets volontier que cette liste de contextes d’utilisation est simpliste. Il s’agit de faire passer l’idée que selon le support l’utilisateur n’aura pas nécessairement le même usage. Ce ne sera pas vrai pour tous les projets, mais le lieu d’usage et la temporalité peuvent réellement changer les priorité des utilisateurs dans certains cas. Il ne faut pas contraindre l’utilisation mobile, mais élaguer le superflus qui parfois sert à meubler les grands écrans et repenser la hiérarchisation de l’information. C’est notamment ce que nous apprend LukeW.

    En bref, je crois qu’il ne faut pas s’accrocher à un dogme ou un autre. Une analyse fine de l’activité et des attentes des utilisateurs doit guider les décisions lors de la conception.

  • Nicolas ROSSI dit :

    Oui, créer un site adaptatif est une très bonne solution pour être visible par tous dans une grande majorité des cas.
    N’oubliez pas de jeter un œil sur les normes d’accessibilité et l’initiative mobile W3C. Un site adaptatif se doit aussi d’être un maximum accessible ;)

  • Il y a d’autre framework qui permettent de faire du responsive webdesign : Bootstrap, Gumbyframework… en plus de 960, même si je ne crache pas sur 960 qui est une très bonne base de démarrage.
    Dans tous les cas, merci pour cet article détaillé et clair.

  • Ces frameworks sont pratiques, mais ils ne font pas du responsive. Ou à moitié. Le RWD est une méthodologie de travail et une méthode de développement qu’un framework peut difficilement embarquer.

    Je m’explique : je ne connais par exempe aucun de ces framework qui sur leur page ou dans leur source précise la taille des polices en relatif (em). C’est pourtant une des bases du RWD. De même très peu font de la mise en page fluide, au profit d’une floppée de media queries (le champion étant Skeleton framework).

    Ces deux points, entre autres, montrent que ces frameworks ne respectent pas ou peu le RWD (tel qu’il a été défini par Marcotte) et poseront des problèmes lors de l’utilisation du produit final (j’y mets ma main à couper).

  • Oui en effet, vu sous cet angle là, je suis à côté de la plaque.

  • Toi non, enfin, je ne pense pas, enfin on ne se connait pas.
    Mais la faute revient plutôt aux créateurs de frameworks “responsive” qui estampillent “responsive” parce que c’est le mot de 2012 et que ça engendre plus de clics.

  • Queric Mikael dit :

    J’aimerai bien avoir ton point de vu sur le principe du responsive pour des outils, non pas des sites axés autour de consultation d’informations.

  • Enguerran dit :

    Perso, je dirai que c’est plus délicat. Ça dépend vraiment du type d’outil, du nombre de fonctionnalités sur l’interface, etc… Mais dans ce cas là, il faut vraiment utiliser les données existantes (et si possible analyser le marché / le besoin) pour savoir si le RWD est la meilleure solution (ce n’est pas la seule).

  • friteuseb dit :

    Article très complet et très simple à comprendre, je l’utiliserai certainement pour expliquer le responsive design à mes clients!
    J’ai pas mal creusé la question des images, qui semblent rester un problème dans la plupart des cas, à cause de la bande passante des terminaux mobiles.
    Il y a la solution de http://adaptive-images.com/, qui permet de générer différentes images en fonction de break points définis, et une toute récente methode qui permet de choisir la bonne image à charger, qui prends aussi en compte la densité des écrans rétina http://cyril-wolfangel.com/integrateur-typo3/2012/08/05/image-responsive-enfin-une-solution-perenne/

  • Jules Leclerc dit :

    @friteuseb : merci pour ces ressources
    @Mikael : pour ma part je pense que le responsive peut tout a fait s’appliquer aux logiciels ou applications pro / outils. Pour ce type d’interfaces, une étude terrain auprès des utilisateurs est impérative pour définir comment adapter les écrans à leur condition de travail. Néanmoins, les stations de travail sont souvent utilisées sur un support identique qui évolue peut avec le temps (souvent PC). Par contre le responsive pourra aider à adapter l’outil sur différentes tailles d’écrans ou sur des doubles écrans par exemple. Par exemple, d’une certaine manière Word et son ruban sont responsive.

  • @Jules : Tout à fait d’accord. Et plus je continue dans mon mémoire de master (sur le RWD naturellement !), plus le fait que le RWD est avant tout être une conception centrée utilisateur s’impose.

  • Chris dit :

    Article super interessant qui place l’utilisateur au centre de la preocupation et qui nous amene donc à penser marketing pour bien identifier sa cible (usage et equipement).

  • Stéphane dit :

    Merci pour l’article.
    J’aime bien la nuance sur l’intérêt en fonction des contextes. On en parle beaucoup comme LA solution mais il y rarement une solution idéale en tout domaine.
    Google recommande aussi le responsiv mais on voit bien le résultat. Je suppose que ça lui simplifie le travail d’indexation et de tri…

  • Prof dit :

    Vraiment génial comme article. Merci beaucoup !

  • rdesigns_fr dit :

    Merci pour ce dossier très pertinent et complet ! A lire absolument !

  • Sylvain dit :

    Merci pour cet article. J’ai une question : si le site est développé en responsive design pour tablette et mobile, est-il intéressant de compléter (ou pas) par une application tablette si les contenus sont les mêmes ? Une application transforme-t’elle mieux que la version responsive pour un site e-commerce ? Si certains ont des infos / des chiffres, je suis preneur :-)

  • Article très complet et des exemples de qualité, merci beaucoup. De notre côté, nous avions bossé sur un article de vulgarisation du Responsive Design si cela peut aider… (http://blog.impala-webstudio.fr/responsive-design-ou-comment-faire-entrer-une-girafe-dans-une-twingo-en-trois-temps)

  • graphiste@lyon dit :

    Je découvre les joies du Responsive Design, merci ;-)

  • Hatim dit :

    Excellent, j’ai bien aimé les images et les exemples que tu a montré dans ton article et personnellement j’utilise bootstrap dans presque tous mes projets :)

  • Fab dit :

    Bonjour,

    Il est vrai que l’article a plus de 7 ans maintenant, mais il est encore en top dans la recherche Google.
    C’est un article très intéressant mais certains liens ne marchent plus (WWF) et d’autres encore pire pointent vers des liens NSFW (City Crawlers).
    Je sais pas si cela va être rectifié mais ce serait une bonne chose.

    Cordialement,

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